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Le stage long d'Arthur à Pékin

14 septembre 2009

Extrait de mon Rapport de Stage : Travailler en Chine avec les Chinois.

  1. Travailler en Chine avec les Chinois

Toutes les observations faites dans cette partie sont très subjectives, et correspondent aux impressions que j’ai à la fin de mon stage. Elles ne sont pas du tout arrêtées, car une seule année (et même beaucoup plus) ne suffit pas pour tirer des conclusions sur un pays et un peuple, et à plus forte raison sur une nation aussi vaste et diversifiée que la Chine. De plus, le fait de résumer rapidement par écrit ces impressions accentue l’aspect réducteur et caricatural de cette partie.

a) Des différences culturelles à respecter pour pouvoir travailler

Pour travailler dans un pays étranger, il faut en comprendre la culture un minimum pour savoir comment se comporter, d’un point de vue professionnel comme d’un point de vue social. En Chine, cet effort est d’autant plus primordial qu’il n’est pas facile de faire des affaires quand on vient de l’extérieur.

En réunion ou en mission, j’avais un œil sur mes collègues de l’AFD, pour comprendre comment travailler pour l’Agence, et un œil sur nos interlocuteurs chinois. Toujours en surnombre, parfois inattentifs et acquiesçant tout le temps, il m’a paru très difficile de tirer des conclusions à la suite d’une réunion. Après une année de stage, j’ai l’impression que les choses avancent au rythme que les Chinois veulent bien leur donner, et qu’une situation qui parait bloquée peut se résoudre très vite, dénouée par des forces que l’on ne saisit pas toujours.

Les déjeuners et les diners m’ont souvent eu l’air plus productifs. Habilités à parler plus directement, nos partenaires chinois expriment alors plus volontiers ce qu’ils pensent de tel projet ou de telle idée, aidés par la tournure festive que prennent les repas. La langue joue alors un rôle primordial : peu de responsables chinois parlent l’anglais. Nos collègues chinois de l’agence deviennent alors particulièrement importants car ils obtiennent des informations que nous n’aurions pu avoir sinon. Sans les cadres locaux, l’AFD ne pourrait certainement pas travailler en Chine.

Attention en revanche à ne jamais froisser personnellement un partenaire chinois. L’un des aspects principaux des affaires (commerciales ou politiques) en Chine est de ne pas « perdre la face ». L’expression est quasiment la même en Mandarin, et est très souvent utilisée pour décrire la nécessité de protéger son honneur.

Une caractéristique assez nette du travail des Chinois est qu’il est basé sur la mémoire, et non sur la synthèse et la comparaison comme en Occident. Ceci est certainement dû à l’éducation : le programme scolaire est extrêmement chargé, constitué de volumes d’informations énormes qui doivent être restituées tels quels, ce qui laisse peu de place à la réflexion. La plupart documents produits par des Chinois que j’ai lus comprennent donc souvent de nombreuses répétitions et peu de synthèses ou de conclusions. Ils contiennent cependant souvent les informations nécessaires, mais il faut du temps pour s’habituer à leur lecture.

Le potentiel de la Chine est évidemment énorme. Le fort sentiment nationaliste qui anime la plupart des Chinois que j’ai pu rencontrer montre qu’ils n’ont aucun doute sur le fait qu’ils sont en passe de devenir une puissance mondiale majeure.

b) Une perception différente pour les Français et pour les Chinois

Nous avons déjà vu que les différences de points de vue entre les deux pays pouvaient mener à des frictions politiques. Nous avons tendance à croire que ces différences ne se situent qu’au niveau politique (les populations seraient toutes d’accord) ou qu’elles sont le fruit d’une asymétrie d’informations (la population chinoise n’a pas accès à toute l’information). En réalité, même à égalité d’information et d’éducation, les deux populations n’interprètent pas les choses de la même façon.

Je prendrai ici l’exemple d’un sondage dont j’ai été responsable à l’agence. L’AFD et le Ministère de l’Economie et des Finances français souhaitaient faire une enquête de perception des institutions des pays dans lesquels l’AFD intervient, et a demandé à toutes les agences de remplir un questionnaire sur ces institutions. A l’agence de Pékin, nous avons rempli ce questionnaire en concertation avec les agents français et les cadres locaux chinois, pour avoir une opinion la plus objective possible. Chargé de synthétiser les résultats, j’ai pu observer que : (i) les Français étaient d’accord entre eux, et les Chinois aussi, alors que (ii) les Français et les Chinois avaient des perceptions très différentes.

Le questionnaire comprenait 205 sujets auxquels il fallait attribuer une note de 0 (très mauvais) à 4 (très bon). Exemples de sujets : « Dans les faits, liberté et légalité des élections », ou « Sécurité des personnes et des biens ». Après synthèse, la moyenne générale rapportée à une note sur 20 est de 14,6/20 pour les collègues chinois contre seulement 11,4/20 pour les collègues français. Faire la part des choses par la suite n’a pas été un exercice facile !

Pourtant, les cadres locaux de l’agence de Pékin ont tous passé au moins un an en France pour leurs études, et lorsque l’on discute avec eux, on se rend compte qu’ils ont toutes les informations disponibles sur les sujets épineux. Mais ils m’ont expliqué qu’au contraire des Français qui ne voient que les aspects encore négatifs de la Chine, ils voient essentiellement les progrès fulgurants que le pays a connu pendant les vingt dernières années, ce qui les pousse à être beaucoup plus optimistes et à ne pas se focaliser sur les aspects moins reluisants.

La population chinoise est consciente des efforts qu’il reste à faire en matière de liberté d’expression et de droits de l’homme, mais elle fait pour l’instant plutôt confiance au Parti Communiste, qui arrive à des résultats très satisfaisants en termes d’amélioration du pouvoir d’achat, d’accès aux services et à l’éducation. Ce dernier n’a d’ailleurs pas pour but de bafouer les libertés, son seul objectif étant de protéger la stabilité du régime et la pérennité de son action. Il a su s’adapter jusqu’à maintenant aux besoins de la population. Il est difficile de prévoir l’avenir du régime chinois, et comment la transition vers un état de droit se fera, mais ce qui est clair, c’est que cette évolution ne pourra venir que du peuple chinois lui-même. Rien n’agace plus les Chinois que les donneurs de leçons occidentaux.

Ce dernier point est renforcé par le fait que les Chinois sont persuadés que dans leur pays les choses ne se font pas, et ne peuvent pas se faire comme ailleurs. Même s’ils savent qu’il est important de récupérer tout ce qui se fait de mieux à l’étranger, ils pensent qu’il faut tout adapter « à la manière chinoise ».

c) Un environnement difficile pour les entreprises étrangères

Les entreprises étrangères arrivent en Chine avec des certitudes qui ne tiennent pas très longtemps. Elles se rendent compte rapidement que le contexte chinois rend leurs concepts inapplicables, avec des volumes dix fois plus importants qu’en Occident et des échéances bien plus courtes. A cela s’ajoutent des régulations concernant les entreprises étrangères qui rendent parfois le marché chinois très difficile d’accès.

Dans les domaines à faible valeur ajoutée, les entreprises occidentales ne sont pas assez compétitives. Sur les marchés à forte valeur ajoutée, le gouvernement chinois souhaite effectuer des transferts technologiques le plus rapidement possible, pour accroitre l’autonomie de la Chine en matière de développement. Les contrats négociés avec les firmes occidentales sont donc souvent très exigeants, et certaines entreprises refusent les conditions imposées.

Au final, le seul moyen efficace pour les entreprises étrangères de s’installer en Chine est via des Joint Ventures (compagnies mixtes), qui leur permettent d’assouplir les régulations, de réduire les couts de production et de main d’œuvre, et de négocier plus facilement avec la partie chinoise grâce aux cadres locaux.

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2 août 2009

Dernier message de Chine

Je suis en train de terminer mes valises alors que je pars de Pékin dans quelques heures. Les dernières semaines ont été très remplies, étant donné que j'ai continué à travailler jusqu'à Vendredi. De nombreux pots de départ et soirées ont rythmé cette fin de stage, donc j'ai passé un très bon mois de Juillet. Je suis évidemment triste de quitter la Chine, mais je pense que j'aurai de nombreuses occasions de revenir, en vacances ou pour y vivre à nouveau. Qu'adviendra-t-il de ce blog? Je ne sais pas encore, mais ce n'est pas mon dernier message dessus. En effet, dès mon arrivée en Europe, je posterai plusieurs messages "non censurés", dans le sens où, comme j'avais peur que les autorités chinoise bloquent mon blog si j'écrivais des choses sur les sujets sensibles, j'ai toujours fait très attention à ce que je disais. De plus, je viens de terminer mon rapport de stage, et ce dernier comprend quelques paragraphes sur le travail et la vie en Chine, qu'il peut etre intéressant de partager. I had a memorable time here and I learnt so much: Bye Bye China!
23 juillet 2009

Aujourd'hui, c'est Oscar qui écrit

Cette fois-ci le récit des nouvelles aventures “sebert a pékin” est écrite par l'auteur invité, le frère de la star, c'est a dire Oscar. Je suis arrivé le Samedi 11 Juillet à Pékin afin de rendre visite à mon frère au Yak (nom de l'appartement) pour la deuxième fois. Après une soirée Tepanyaki-Karaoke très réussie, nous sommes partis pour Tsingtao le Dimanche matin. Après 6h de train, souffrant encore du décalage horaire et du réveil abrupt a 5h du matin après la soirée de la veille, la première activité à Tsingtao a été la sieste à l'auberge de jeunesse! Et puis en route pour une bonne marche dans la ville, incapables de trouver un restaurant pour se faire des fruits de mer avec vue sur l'océan le long de la plage noire de monde. On sera quand meme resté un bon moment à observer l'attitude des chinois à la plage... La plupart sont tout habillés (ils n'aiment pas l'eau ou ne savent pas nager), et restent donc debouts (pas de serviettes pour s'asseoir), en se protégeant du soleil avec des parapluies! On a meme pu voir les malheureux qui, faute d'avoir un parapluie, s'asséyaient sous l'ombre d'un arbre, forcés de changer de place avec le mouvement du soleil! On n'a pas arretés d'etre surpris lorsque l'on est rentrés dans la ville se ballader: l'architecture est épatante, ce sont des petites maisons de style mixte germanique-chinois, ce qui donne un résultat curieux du genre Disneyland. Il y a meme plusieurs églises! Le lendemain la baignade prévue a été empéchée par une pluie battante qui, après la visite d'une des belles eglises, nous a forcés, contraints, à nous réfugier dans la brasserie de Tsingtao pour l'après-midi, qui comporte un musée très interessant sur l'histoire et la fabrication de cette biere. Le troisième jour, on a profité du beau temps pour faire une longue ballade le long de la plage, accompagnés de nuées de libellules rouges, et de couples en habits de mariage sans que ce soit le jour de leur mariage, venus prendre des photos (apparemment c'est commun...). On a repris le train plus tard dans la journée, quittant cette ville a l'architecture aussi jolie que surprenante, aux fruits de mers appétissants et à l'air pur et doux. Il est maintenant Mardi 21 au soir, et je pars demain matin, après avoir passe une super semaine a visiter pendant qu'Arthur travaillait, à manger la bonne cuisine chinoise, et à frequenter les très sympathiques collocataires du Yak. C'est une chance rare d'avoir pu visiter deux fois en une année seulement, ce magnifique pays. Oscar
10 juillet 2009

Un revenant

L'un de mes visiteurs ici a particulièrement aimé la Chine, et a décidé d'y revenir. J'accueille donc Oscar à nouveau, pendant dix jours à partir de demain! Parallèlement, tout s'accélère, entre pots de départ, dernières soirées, rapport de stage, organisation du retour, préparation des vacances... On va tout de meme aller à Qingdao pendant deux jours, lundi et mardi prochain. Hier, j'ai diné avec ma prof de chinois des Ponts et Chaussées, de passage à Pékin pour voir sa famille. Symbole de la Chine pour moi l'année dernière, elle m'est apparue cette fois-ci très francaise (elle vit en France depuis 24 ans...)! C'est pour moi le premier signe du syndrome "avant/après" une année en Chine, mais ce n'est qu'un avant gout de ce que je vais subir dans un mois...
28 juin 2009

Etat d'esprit à un mois de la fin...

Je publie un mail que j'ai écrit à Pierre Jacquet, qui est à la fois mon directeur de département aux Ponts, directeur de la stratégie à l'AFD et la personne qui m'a aidé pour obtenir mon stage et mon master. Je publie ce petit mot parce qu'il reflète bien l'état d'esprit dans lequel je suis à un mois de mon retour en Europe (et aussi parce que je suis fénéant, et que je n'ai pas envie de tout réécrire). "Bonjour, Alors que mon stage touche bientot à sa fin, je voulais vous donner des nouvelles une dernière fois... Je repartirai pour l'Europe le 2 Aout avec les sentiments partagés d'une expatriation réussie : heureux de revoir ma famille, mes amis et les bonnes baguettes de pain, mais triste de quitter un pays où j'ai vécu tant de choses extraordinaires. Le stage m'aura amené à réfléchir énormément sur beaucoup de sujets (en lien avec la Chine, le développement durable, l'AFD et moi-même), surtout ces derniers mois, avec l'impression frustrante que les quelques questions avec lesquelles j'étais arrivé n'ont pas vraiment trouvé de réponses tranchées, et en ont amené des milliers d'autres. Je vais néanmoins essayer de poser à plat mes réflexions pendant les quelques semaines qu'il me reste, que ce soit dans mon rapport de stage ou ailleurs. J'ai l'impression d'avoir devant moi un problème avec 1 000 paramètres, 10 000 hypothèses et 100 000 inconnues, et peu de théorèmes à disposition (surtout en cherchant des conclusions sur "la" Chine). J'ai reçu aujourd'hui la confirmation de mon admission à Cambridge, ce qui est super, mais je pense que je ne serai pas excité à l'idée d'intégrer cette prestigieuse université avant d'être rentré de Chine. J'espère que vous allez bien de votre coté... et je continuerai à vous tenir informé de la suite! Bien à vous, Arthur"
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13 juin 2009

Voyage en solo

Le voyage a Dalian était sympa. La ville est très jolie : beaucoup d'espaces verts et des plages tout autour. Pas grand chose à visiter mais ce n'était pas le but ; j'ai surtout glandé à la plage, ou dans les restaurants de fruits de mer (délicieux accompagnés d'une bière locale...). Il y avait pas mal de monde à la plage, mais j'avoue ne pas comprendre pourquoi! D'une part, les Chinois n'aiment en général pas le soleil, car ils ne veulent pas bronzer (ils préfèrent avoir la peau blanche) ; du coup personne ne se met en maillot de bain! D'autre part, "ne rien faire" n'est pas non plus une activité très populaire en Chine, et vu que l'eau est trop froide pour se baigner, les gens tournent un peu en rond... Bref ils se rabattent sur le sport national : prendre des photos! J'ai fait quelques rencontres pendant mon voyage, mais j'ai eu le sentiment que les gens de Dalian n'étaient pas aussi chaleureux que dans d'autres villes (notamment Pékin)... J'ai passé la première matinée avec quelqu'un que j'avais rencontré dans le train (qui venait du Sichuan), puis plusieurs rencontres épisodiques tout au long du séjour... Mais je me suis senti un peu trop seul la plupart du temps. Je commence à voir la fin du stage venir... C'est incroyable de se dire que ca fait bientot un an que je suis ici. Je commence à préparer mon année de master à Cambridge de l'année prochaine, mais ca me parait assez irréel pour le moment. J'ai meme déjà ma soirée d'adieu organisée par les gens du boulot demain soir!
28 mai 2009

Mai.

J'ai mis les photos de la visite familiale, et du Japon, j'espère que vous avez apprécié. Après un mois d'Avril bien rempli, le mois de Mai a été un peu plus creux. J'ai tout de meme eu une facheuse mésaventure la semaine dernière puisque je me suis fait volé mon sac avec mon portefeuille, mes clés et mon portable dedans... et eu la chance d'aller 3 heures au poste de police pour expliquer en chinois mon malheur (pas tout seul, heureusement). Le concert de Ratatat ainsi que le premier festival de musique éléctro de Chine m'ont depuis remonté le moral. Je pars à Dalian tout à l'heure pour deux jours bronzer au bord de la mer. Je pars tout seul, une première pour moi. Je n'ai en effet pas trouvé, ni vraiment cherché de compagnon de route, mais je pense que l'expérience peut etre intéressante.
10 mai 2009

C'est une autre culture...

Le Japon. Je dois vous décrire la première impression que j'ai eue en arrivant là-bas, parce que c'est un choc à peu près aussi fort que celui que j'ai vécu en arrivant devant le Grand Canyon aux US. J'arrive à l'aéroport et prends le bus pour aller poser mes affaires chez Chichi (ami des Ponts qui m'a accueilli toute la semaine). Chichi habite dans le quartier le plus huppé de Tokyo : Ginza. Je sors dans l'avenue principale - Chuo-Dori - et là, c'est le choc. Une avenue qui transpire la richesse, habillée de magasins et restaurants plus chics les uns que les autres, d'une propreté étincelante sous le soleil de Tokyo. Tous les passants sont hyper bien habillés, bien coiffés, bien apprêtés... Une question me traverse l'esprit : Mais qui sont ces chinois déguisés en bourgeois ultra-modernes? Une fille me bouscule légèrement, et s'excuse en 5 phrases et 12 courbettes, à tel point que j'avais envie de m'excuser de la faire s'excuser... Au feu rouge, tous les piétons s'arrêtent, même s'il n'y a pas une voiture à l'horizon. "Bah oui, comme à la maison!" diront mes lecteurs vivant dans les pays anglo-saxons... Certes, mais quand on vient de Chine, on hallucine. J'ai eu ensuite la chance d'avoir un guide qui m'a fait découvrir Tokyo à travers les yeux de quelqu'un qui y est depuis 9 mois. La journée, je visitais pendant qu'il travaillait, et le soir il m'emmenait dans les restos/bars sympas de la ville. Il m'a aussi présenter de vraies Japonaises (et oui, c'est encore les filles qui ont le plus la cote...), afin d'avoir une vision de l'intérieur (sans mauvais jeux de mots). Les échanges que nous avons eus avec Chichi à propos des cultures des deux plus grandes puissances asiatiques ont été très enrichissants, et en apprenant sur le Japon, j'ai aussi appris sur la Chine. Même si l'on ressent parfois un socle culturel commun (certains aspects de la cuisine, les temples, le karaoké...), il est difficile de trouver deux cultures plus différentes. Ajoutez à cela le poids d'une histoire douloureuse et vous comprendrez pourquoi les deux peuples ne sont pas les meilleurs amis du monde. Je suis resté toute la semaine à Tokyo, à l'exception du dernier jour au cours duquel nous sommes allés sur une petite ile en banlieue, où nous nous sommes baignés dans une source chaude. Tokyo regorge de quartiers sympas, chacun ayant un charme particulier. Souvenirs en vrac : petits bars pour 3,4 personnes à Shinjuku ; Tsukiji, le marché de poissons à 6h du mat ; 109, le paradis des fringues pour japonaises de 20 ans à Shibuya ; Akihabara et son mélange un peu dérangeant de jeux vidéos/mangas, et de fantasmes sexuels particuliers ; le super parc de Oeno ; le forum international de Tokyo... Il y en a tellement... Je pourrais développer chacun de ces souvenirs pendant des pages et des pages, mais je pense que le mieux, si vous en avez la possibilité, est d'y aller! Merci Chichi pour ce super voyage...
27 avril 2009

En famille en Chine

Ce soir est le seul en trois semaines où j'ai véritablement le temps de me poser pour écrire sur mon cher blog. Où en étais-je? Ah oui, mes parents + mes deux petits frères + mes deux grand-mères + un grand-père sont venus me voir. J'ai donc mis ma casquette de guide touristique et je leur ai fait visiter la ville. Nous sommes aussi allés à Xi'an, une ville du Sha'anxi, province du centre de la Chine. Quand Samira ou Adrien sont venus me voir, ca se gérait plutot facilement ; 7 personnes de trois générations différentes, c'est un poil plus compliqué! Avril, c'est avec Octobre la période la plus touristique à Pékin. C'est en gros les seuls moments où il fait beau et bon. La cité interdite le samedi était donc noire de monde, et rendait l'expérience de la visite nettement moins agréable. Nous avons tenté de fuir la foule le dimanche, en allant visiter des temples dans la banlieue de Pékin. Les trois jours suivants, je travaillais et laissais donc mes visiteurs gravir la Grande Muraille, visiter le Summer Palace et autres lieux incontournables. Jeudi, départ pour Xi'an, où nous logions au très classe Sofitel. Le site le plus célèbre dans cette belle ville ancienne est l'armée enterrée : Des milliers de statues de terre qu'un ancien empereur un peu mégalo a enterré avec lui dans son tombeau, au cas où il doive éclater un ou deux gobelins dans l'au-delà. Nous avons vu aussi la grande mosquée de Xi'an, qui rappelle que c'est de cette ville que partait la Route de la Soie, chemin destiné à exporter l'étoffe précieuse vers l'Occident. Drole maintenant, mais pas sur le moment : on a réussi à se perdre pendant une demi-heure (de 21h15 à 21h45) avant de diner alors que nous étions à 150 mètres les uns des autres. Le clou du spectacle fut le Samedi soir, de retour à Pékin, avec le désormais classique Teppanyaki (restaurant Japonais) puis karaoké (où les cinq jeunes de la famille ont chanté comme des fous). Je suis super heureux de ces 10 jours passés en famille, et je sais que les autres membres confirmeront... Sans transition, je suis parti 7 jours à Hangzhou juste après, où j'étais déjà allé avec Samira, mais cette fois-ci pour le travail. Une semaine de formation sur la capture et le stockage de CO2... Très intéressant mais peu reposant! D'autant plus que je repars dans deux jours au Japon! Un mois d'Avril bien rempli...
5 avril 2009

Plus rien à dire?

Je sais, mes nouvelles se font de plus en plus rares, et pour cause j'ai de moins en moins de nouvelles choses à raconter! Et oui, meme en Chine, on est rattrappé par la routine... Cependant, je ne compte pas me laisser faire : la famille arrive Vendredi pour 10 jours, et nous allons faire un tour à Xi'an... Puis je pars dans la foulée une semaine à Hangzhou pour le boulot, et trois jours après je vais voir un ami au Japon pendant huit jours! Le mois d'Avril s'annonce sympa! Je suis désolé de ne pas encore avoir mis les photos de la venue d'Adri, mais je ne les ai pas encore récupérées...
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Le stage long d'Arthur à Pékin
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